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FONDEMENT :

La gamme naturelle a une constante majeure, la septième majeure.

Pour définir le principe de base, du développement diatonique, de l’ensemble des fondamentales.


Le simple fait, du développement des gammes avec la même tonique, suffit à reconnaître toutes les autres transpositions.


La démarche qui suit, donne un premier entretien avec la famille des gammes primordiales.


En présentant la première partie des gammes, on en vient à définir les primitives. Ces dernières, portent l’altération sur une seule note à la fois.


Puis, d’une façon logique, on arrive à l’exploitation des gammes chromatiques.

Classement :


Les rouages chromatiques des gammes fondamentales, forment les combinaisons propres à la définition diatonique. Les gammes sont répertoriées par leurs altérations. Aussi et simplement, la série des primordiales commence par les gammes primitives. Ou bien, les gammes qui ne portent, qu’une seule altération. Tout en comparant, toutes les diverses modulations diatoniques portées par les différentes gammes développées.


Chromatisme gammique.

Les primitives mineures.

Les primitives augmentées.


Les modulations rapportées

RÉVISION : Les primitives élémentaires, sont mineures ou augmentées.

Les gammes musicales, relatives à la gamme de C majeur, vont former chacune, un développement diatonique.


Parmi toutes ces modulations diatoniques, il y a les gammes qui produisent ces diatonies, elles s’appellent « Les gammes fondamentales ». On compte 66 gammes primordiales, qui sont le multiple de sept modulations qui appartiennent à la gamme (diatonique).


Pour faire simple, on commence par présenter les gammes qui portent, une seule altération, soit : Bémol ou dièse.

Donc, voici les gammes primitives a un élément altératif.

La gamme naturelle.

Est composée de sept notes musicales, et ne comporte pas d’altération. C’est la gamme, qui nous donne la principale définition modale majeure.


Les primitives mineures :

• Gamme tonale : b2.

• Gamme mélodique : b3.

• Gamme médiane : b4.

• Gamme dominante : b5.

• Gamme harmonique : b6.

• Gamme sensible : b7.


Les primitives augmentées :

• Gamme atonale : #2.

• Gamme amélodique : #3.

• Gamme amédiane : #4.

• Gamme adominante : #5.

• Gamme aharmonique : #6.

• Gamme asensible : #7.


Dans cette collection, il manque deux gammes.


• Gamme tonique mineure : b1

• Gamme tonique augmentée : #1

COMPRENDRE : La relativité des gammes diatoniques, et l’effet de transposition

La gamme de C majeur a bien, sept modulations diatoniques. Ces modes sont relatifs à une seule et même gamme.


Sur la figure C majeur ;

On a la suite exacte des modèles de renversement, et la nature de chaque degré comme composant modal. Ici, on a la facture de la gamme majeure, qui s’applique à toutes les notes, à la condition que le choix reste tonique.


Ces sept modèles de référence, traduisent cette logique.

Lors d’un unique modèle diatone, on trouve sa source tonique ou fondamentale. En recréant une recherche modale, de suivre la série des modulations, par une suite de renversements.


Dans le groupe des primitives mineures, il y a la gamme de C sensible ( septième mineure ).


Sur la figure C sens ;
Qui est la gamme sensible, par défaut. Elle produit une série diatonique, allant de mode en mode, par des fonctions de renversement. 


Ces sept modèles de référence, traduisent cette logique...

Le développement diatonique effectué, laisse une trace majeure dans une de ses modulations. C’est à son quatrième degré modal, qu’on situe la gamme de F majeur.

Pour ainsi dire, que la gamme sensible n’est pas primordiale. Et qu’aussi, elle soit la quinte diatonique de F majeur.


Dans le groupe des primitives mineures, il y a la gamme de C média ( quatrième mineure ).


Sur la figure C média ;

Qui est la gamme médiane, par défaut. Quand la quarte est mineure, elle vient substituer la tierce. Si la tierce subsiste, il faut qu’elle soit également mineure. 


Ces sept modèles de référence, traduisent cette logique.

Le développement diatonique effectué, laisse une trace harmonique à deux états :

1- l’état naturel : Absolument entier

2- L’état relatif : L’effet de la substitution, d’une note étrangère, en position majeure


Dans le groupe des primitives augmentées, il y a la gamme de C asens (septième augmentée).


Sur la figure C asens ;

Comme précédemment, mais sauf qu’ici, c’est la septième qui remplace la note tonique.


Ce modèle de référence, traduit cette logique.

On notera l’altération portée sur la note tonique :

1- l’état naturel : L’unique demande d’augmentation de la septième et son effet sur la tonique.

2- L’état relatif : L’effet de la modulation tonique, alterne deux pôles ; L’état pur demandé (voir n°1). Et, le modèle diatonique.

COMPRENDRE : L’effet papillon des gammes primitives, et l’avenir prépondérant des gammes

La démarche du développement, qui consiste à altérer les notes naturelles une par une, nous donne des nouvelles informations au sujet des gammes en cours. La complexité naturelle des composants harmoniques liés, fait de la gamme une chronologie à laquelle vont s’indexer d’autres gammes venues d’une autre sphère. Celles, qui combinent les gammes primitives en couple, dans l’exemple.

La tonique en tant que primitive, ici mineure. Elle va nous donner la gamme dominante ! 


Sur la figure C tonique mineure ;

On arrive à découvrir les effets de propagation diatonique, d’autant plus clairement avec la tonique mineure ! Car l’ouverture aux gammes, passe par la porte d’entrée de la note tonique.


Une simple gamme, pour un non-initié, est un monde vide de contresens. Et, l’absence d’expérience la laisse dans l’état auquel la gamme naturelle est venue. La première chose qui est à faire est de travailler sur sa première note, la tonique. En l’altérant, en faisant un développement diatonique.


La septième augmentée est le contact primitif avec la sphère des couples gammiques. 

Sur la figure C asens ;

Même source chronologique indexée, l’arrivée fortuite de la gamme à couple mélodique et aharmonique.


Une fois qu’on a vu le modèle « mélo & aharmo ». Le champ est ouvert pour de nombreuses associations, et des nouvelles données à découvrir. Car les indices laissés par le développement logique gammal.

Pour la personne qui ne sait pas, qu’il y a 66 modèles fondamentaux. Il peut être le nouveau conquérant de l’espace harmonique, le découvreur des mondes .

ENCORE : L’effet papillon des gammes primitives, est l’avenir prépondérant des gammes

L’exploitation des notes naturelles ou primitives, ne s’arrête pas aux gammes mineures et augmentées.


L’altération qui transporte la note, bien qu’élémentairement elle n’a que deux états (b/#). Elle sait aussi cumuler, composer sa forme. Puis donner une nouvelle modulation, ce qui vient compléter la table des gammes fondamentales.


Le complexe altératif suit une ligne progressive, rythmée par les différentes avancées

DOUBLE ALTÉRACTIF

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